Les Deux Magots se réinventent !

La maison centenaire construit son futur

Une fois n’est pas coutume, Les Deux Magots ont fermé leurs portes quelques jours en janvier pour faire peau neuve. Nouvelle peau qui est le fruit d’une longue réflexion, parlons ici de maturation, et signe le début d’une métamorphose pour s’adapter aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. Mais une maison familiale sait aussi prendre son temps pour valider chaque étape de la transformation. Une évolution sans révolution dit Catherine Mathivat… qui veut aujourd’hui oublier la tragique période des attentats et mettre en avant la singularité du café littéraire qui habite le quotidien et l’imaginaire familial. Catherine Mathivat marque donc de son empreinte aujourd’hui Les deux Magots qu’elle souhaite vivant et non institutionnel, avant de le transmettre à son tour à ses enfants…

Le Café littéraire, Les Deux Magots, est dirigé par une femme, Catherine Mathivat, quatrième génération de la famille Boulay Mathivat à la tête de l’établissement depuis 2012. Elle a grandi entre les murs de l’établissement et y travaille depuis plus de 20 ans. Soucieuse de rendre hommage à ses pairs et surtout de ne pas les décevoir, elle garde toujours en mémoire ses deux mots d’ordre : tradition et fidélité. Diplômée de l’Institut Supérieur de Gestion de Paris, Catherine Mathivat a acquis toutes les compétences requises avant de succéder à son père : «Lorsque mon arrière-grand-père rachète Les Deux Magots en 1914, il est loin d’imaginer que 100 ans plus tard, au fil des successions, son arrière-petite-fille aurait l’honneur et la fierté d’accueillir dans son établissement les plus grands noms de la politique, de la mode, du monde des affaires, de la culture. La transmission du savoir et de la passion entre un père et sa fille est, à mon sens, la plus belle preuve d’amour. Mon papa, aujourd’hui disparu, m’a donné l’amour de cette affaire familiale et c’est avec fierté et humilité que je porte le flambeau aujourd’hui». La transmission constitue le fondement de l’aventure familiale.

Un nouveau décor marqué d’une empreinte féminine

Et c’est donc son empreinte que l’on retrouve dans le « nouveau » Deux Magots. Premier changement, l’abandon du rouge opéra que l’on trouvait dans les rideaux pour revenir à la couleur d’origine retrouvée sous les couches successives. Un vert émeraude audacieux que l’on découvre dans rideaux et corniches tonifie le lieu. Les deux sculptures mythiques habillées elles-mêmes de vert n’en sont que plus présentes…

Catherine Mathivat ne s’arrête pas là et souhaite diversifier les expériences vécues dans le café littéraire. Les travaux engagés lui ont permis de réfléchir au sens qu’elle mettait dans chaque espace pour y proposer un moment particulier. La terrasse jardin permet de profiter du soleil estival et de la vue imprenable sur l’église du XIIIème siècle, chef-d’œuvre de l’architecture parisienne du Moyen-Âge. Aux premiers rayons du soleil, chacun peut profiter de cette terrasse en plein air, déjeuner ou dîner, lire ou converser.

Vient ensuite la volonté de valoriser le passé littéraire et artistique du café et de lui donner un avenir : les trois prix décernés aux Deux Magots – le prix des Deux Magots (littérature), le prix Pelléas (meilleur texte sur la musique) et le prix Apollinaire (poésie) – sont au cœur de la stratégie comme les soirées jazz du jeudi qui produisent la fine fleur du jazz actuel. Et pour incarner cette volonté, les terrasses permettent aux lecteurs de s’adosser à des coussins côté place ou saisir des ouvrages passionnants dans les bibliothèques à la disposition des clients côté boulevard. Le temps s’arrête aux Deux Magots comme le dit la chanson.

Littérature et musique, deux piliers des Deux Magots

S’adapter aux nouveaux enjeux de la société signifie avant tout permettre aux clients de vivre une expérience. Les journaux qui leur sont proposés gracieusement se multiplient, les livres sont à disposition, notamment les prix littéraires décernés aux Deux Magots et bénéficiant d’une dotation de l’établissement. Le prix éponyme fort de ses 86 printemps qui en font l’un des plus anciens prix littéraires de la capitale, placé sous la présidence de Jean-Paul Caracalla a salué cette année le talent de Julie Wolkenstein, Les vacances, publié chez P.O.L.. Le prix Pelléas, créé en 1997 dans le cadre du lancement du Festival de Nohant à l’initiative du philosophe Jean-Yves Clément récompense chaque année l’ouvrage sur la musique aux plus belles qualités littéraires par un jury de haute qualité et le prix Apollinaire sous la férule de Jean-Pierre Siméon célèbre la poésie.

La musique appartient aussi à cet univers de Saint-Germain-des-Prés et Catherine Mathivat renoue avec les soirées jazz du jeudi soir qui voient d’excellents musiciens venir habiter la grande salle mythique de rythmes et chansons d’hier comme d’aujourd’hui. Les autres soirs, une bande son originale, toujours autour du jazz, et concoctée par Lionel Boccara bien connu de la scène jazz française laisse résonner cette musique qui signe une atmosphère singulière.

 

 

 

Un nouveau décor marqué d’une empreinte féminine

Et c’est donc son empreinte que l’on retrouve dans le « nouveau » Deux Magots. Premier changement, l’abandon du rouge opéra que l’on trouvait dans les rideaux pour revenir à la couleur d’origine retrouvée sous les couches successives. Un vert émeraude audacieux que l’on découvre dans rideaux et corniches tonifie le lieu. Les deux sculptures mythiques habillées elles-mêmes de vert n’en sont que plus présentes…

Catherine Mathivat ne s’arrête pas là et souhaite diversifier les expériences vécues dans le café littéraire. Les travaux engagés lui ont permis de réfléchir au sens qu’elle mettait dans chaque espace pour y proposer un moment particulier. La terrasse jardin permet de profiter du soleil estival et de la vue imprenable sur l’église du XIIIème siècle, chef-d’œuvre de l’architecture parisienne du Moyen-Âge. Aux premiers rayons du soleil, chacun peut profiter de cette terrasse en plein air, déjeuner ou dîner, lire ou converser.

Vient ensuite la volonté de valoriser le passé littéraire et artistique du café et de lui donner un avenir : les trois prix décernés aux Deux Magots – le prix des Deux Magots (littérature), le prix Pelléas (meilleur texte sur la musique) et le prix Apollinaire (poésie) – sont au cœur de la stratégie comme les soirées jazz du jeudi qui produisent la fine fleur du jazz actuel. Et pour incarner cette volonté, les terrasses permettent aux lecteurs de s’adosser à des coussins côté place ou saisir des ouvrages passionnants dans les bibliothèques à la disposition des clients côté boulevard. Le temps s’arrête aux Deux Magots comme le dit la chanson.

Littérature et musique, deux piliers des Deux Magots

S’adapter aux nouveaux enjeux de la société signifie avant tout permettre aux clients de vivre une expérience. Les journaux qui leur sont proposés gracieusement se multiplient, les livres sont à disposition, notamment les prix littéraires décernés aux Deux Magots et bénéficiant d’une dotation de l’établissement. Le prix éponyme fort de ses 86 printemps qui en font l’un des plus anciens prix littéraires de la capitale, placé sous la présidence de Jean-Paul Caracalla a salué cette année le talent de Julie Wolkenstein, Les vacances, publié chez P.O.L.. Le prix Pelléas, créé en 1997 dans le cadre du lancement du Festival de Nohant à l’initiative du philosophe Jean-Yves Clément récompense chaque année l’ouvrage sur la musique aux plus belles qualités littéraires par un jury de haute qualité et le prix Apollinaire sous la férule de Jean-Pierre Siméon célèbre la poésie.

La musique appartient aussi à cet univers de Saint-Germain-des-Prés et Catherine Mathivat renoue avec les soirées jazz du jeudi soir qui voient d’excellents musiciens venir habiter la grande salle mythique de rythmes et chansons d’hier comme d’aujourd’hui. Les autres soirs, une bande son originale, toujours autour du jazz, et concoctée par Lionel Boccara bien connu de la scène jazz française laisse résonner cette musique qui signe une atmosphère singulière.